Histoire de la météo

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Kitempu - Histoire de la météo

L’histoire de la météo remonte à des millénaires. Les premières observations météorologiques ont été effectuées par les anciens peuples pour prévoir les saisons et planifier les activités agricoles. Les Chinois, les Égyptiens et les Babyloniens ont tous utilisé des observations météorologiques pour prévoir les inondations et les sécheresses.

Au cours des siècles, de nombreux scientifiques et météorologues ont contribué à l’avancement de la compréhension de la météo.

Le suisse Jérôme de Lalande était un météorologue, astronome et mathématicien, qui a vécu au XVIIe siècle. Il est connu pour avoir développé un baromètre à air enfermé en 1693. Il est le premier à avoir utilisé un baromètre pour mesurer la pression atmosphérique, qui est un élément important pour prévoir le temps. Il a également été le premier à utiliser un baromètre pour mesurer la pression atmosphérique à différentes hauteurs, ce qui a permis de mieux comprendre les systèmes météorologiques et les phénomènes tels que les tempêtes.

Lalande a également développé des méthodes pour prévoir le temps en utilisant des observations de la pression atmosphérique. Il a été le premier à utiliser des baromètres pour prévoir les tempêtes et a été l’un des premiers à utiliser des observations météorologiques pour prévoir les conditions météorologiques à long terme. Ses travaux ont grandement contribué à l’avancement de la compréhension de la météo et ont été très influents dans le développement de la météorologie moderne.

Luke Howard est un météorologue et chimiste anglais, considéré comme le “père de la météorologie moderne” pour son travail sur la classification des nuages, publié en 1803. Il a été le premier à utiliser des termes scientifiques pour décrire les nuages et à les classer en catégories. Il a proposé les noms de cumulus, cirrus et stratus pour décrire les nuages, qui sont encore utilisés de nos jours. Il a également introduit l’utilisation de la météorologie pour les prévisions à long terme.

Howard a également été un défenseur actif de l’utilisation de la météorologie pour améliorer la sécurité des navires et pour la planification agricole. Il a également été un membre fondateur de la Société météorologique de Londres en 1850, qui est devenue la Royal Meteorological Society aujourd’hui. Ses travaux ont grandement contribué à la compréhension scientifique de la météo et ont été très influent dans le développement de la météorologie moderne.

La Royal Meteorological Society (RMS)

La Royal Meteorological Society (RMS) est une société savante basée au Royaume-Uni qui a pour but de promouvoir la compréhension de la météorologie et du climat, et de soutenir les recherches dans ces domaines. Elle a été fondée en 1850 sous le nom de Société météorologique de Londres par des météorologues et des scientifiques, y compris Luke Howard, considéré comme le “père de la météorologie moderne” pour son travail sur la classification des nuages.

La RMS publie la revue météorologique “Weather” qui contient des articles scientifiques sur la météorologie, le climat et leurs applications. La société organise également des conférences, des séminaires et des ateliers pour promouvoir l’échange d’informations scientifiques et techniques. Elle soutient également les études de la météorologie à travers des bourses et des prix pour les étudiants et les chercheurs.

La RMS est affiliée à l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et à la World Meteorological Organization (WMO) et travaille également en étroite collaboration avec d’autres sociétés savantes, les instituts de recherche et les organisations gouvernementales pour promouvoir la compréhension de la météorologie et du climat.

Les réseaux de stations météorologiques

Au XIXe siècle, les réseaux de stations météorologiques ont été créés pour collecter des données météorologiques à travers le monde, permettant ainsi aux météorologues de mieux comprendre les systèmes météorologiques et de prévoir les tempêtes. Au cours de ce siècle, les premiers ballons-sondes et les premiers radars météorologiques ont été utilisés pour collecter des données atmosphériques en haute altitude.

Au cours du XXe siècle, les avancées technologiques ont permis de collecter des données météorologiques de plus en plus précises et de développer des modèles météorologiques de plus en plus sophistiqués. Les satellites météorologiques ont également été lancés pour collecter des données à grande échelle, permettant aux météorologues de prévoir les tempêtes à l’échelle mondiale.

Aujourd’hui, les avancées technologiques continuent de permettre aux météorologues de collecter des données plus précises et de développer des modèles météorologiques plus sophistiqués. Les prévisions météorologiques sont de plus en plus précises, permettant aux personnes de se préparer aux tempêtes et aux autres conditions météorologiques dangereuses.

Pour KITEMPU, Yann Amice et son équipe de spécialistes ont développé une technologie propre

Sur les très courtes échéances de 00 à 48 heures nous utilisons notre propre modèle météorologique paramétré sur un noyau WRF – Weather Research and Forecasting Model avant de basculer sur les échéances plus longues sur les modèles open data comme ARPEGE (Météo France), ICON (Deutscher Wetterdienst) ou GFS ( Global Forecast System) – NOAA à 025° de résolution.

Le modèle que nous utilisons sur les courtes échéances est un modèle météorologique à très haute résolution développé et suivi sur le plan scientifique par le NCAR National Center for Atmospheric Research (https://www.mmm.ucar.edu/).

Ce modèle est spécifiquement paramétré pour prendre en compte les particularités du relief Corse, mais aussi les caractéristiques océaniques.

En exploitation, les modélisations issues de cette chaîne de traitement restituent des prévisions météorologiques avec des résolutions spatiales à 1 km par pas horaire sur 48 heures. Ainsi nous pouvons restituer avec une plus grande fidélité les effets locaux. L’influence du relief joue ainsi de façon plus importante, comme les effets de canalisation, d’accélération, de dévente ou de zones tampons. La prise en compte des processus de frottement dans le changement d’interface terre-mer apparaissent d’autant plus significatif avec ce type de résolution. le vent épouse littéralement le relief. A cette richesse, le traitement des processus thermique permet d’appréhender également de façon plus juste les brises de mer comme de nuit.
Cette supervision météorologique se double d’un suivi également des conditions maritimes avec la dernière version du modèle de vagues WW3- WAVEWATCH III® 6.07 mis à jour le 21 Mars 2019.

Cet ensemble de produits s’inscrit dans la recherche de performance que nous pouvons mettre à disposition des coureurs de course au large comme Antoine Carpentier sur CLASS40 ou PRIMONIAL en Multi50 avec Sébastien Rogues et Mathieu Souben, victorieux dans leurs catégories respectives sur la dernière transat Jacques Vabre.